L'amour, les éléments. Trois blasons à la manière surréaliste. (Elèves de 2de 1)
Dans les tableaux d'Arcimboldo, des élément composites s'unissent pour former un portrait harmonieux, ici Flore, déesse de la nature. Ce peintre du XVI° a inspiré, au XX°, les poètes surréalistes.
Les trois poèmes ci-dessous sont des blasons (poèmes célébrant une partie du corps) revisités à la manière surréaliste.
Pupilles énigmatiques, miroirs d'un autre monde,
Où les émotions se perdent en vagues fécondes.
Les paupières, rideaux d'une scène mystique,
Ouvrent la porte d'un univers artistique.
Dans les yeux éthérés d'une nuit sans étoiles
L'écho des songes tisse des voiles.
Des reflets d'aurore dans l'obscurité,
Ces prunelles murmurent une réalité.
Elena Berthe Ferrer
Dans ce blason irréel, l'esprit prend forme,
Front de cristal, reflet d'une nuit énorme,
Des yeux de brume, des lueurs sans étoiles,
Bouche muette, gardienne de mille voiles,
Epaules de néant, vastes et sans limites,
Epaules portant des secrets, des énigmes infinies.
Un coeur d'horizon, battements en murmure,
Tisse un réseau d'illusion, d'une vie obscure.
Des mains de songe, forgeant des mondes fleurs,
Créant des univers déliant les tabous,
Lignes volatiles, tracées dans le vide,
Lignes volatiles dessinant l'impossible où tout se dessine...
Laurine Laborie
Dans l'univers de l'irréel
Une oreille se dévoile
Elle écoute les secrets du ciel
Et les murmures des étoiles
Elle danse au rythme du vent
Captant les sons de l'invisible
Un voyage mystérieux, éblouissant
Où l'oreille devient invincible
Dans ce monde surréaliste
L'oreille est une oeuvre d'art
Elle nous invite à l'écoute artiste
Pour explorer l'inconnu sans départ.
Milano Grandjean
Remarque ; autre vue du tableau en pj (détail agrandi).